Dans cette immense liste qui couvre quarante-huit pages, les journalistes allemands ont tenté de rassembler les données disponibles : nationalité, âge, date et causes de la mort.
Il y a Samuel du Congo, Nouhou Doumbia du Mali, ou encore Faisal Imran, du Pakistan. Mais l’immense majorité de ces 33 293 personnes s’appelle « N.N. », pour « nomen nescio » (nom inconnu). C’est pourtant leur existence que le quotidien allemand, Der Tagesspiegel, a voulu remettre en lumière, en publiant sur son site Internet l’identité des migrants morts en tentant de rejoindre l’Europe, entre 1993 et mai 2017. (lire la suite)
Photo de Une : sur Lemonde.fr, Alessio Paduano / AFP