Paru le 30 décembre 2016, sur le blog du Huffington Post, par Jean-Jacques Kourliandsky
L’Amérique latine restera en 2016 le territoire le plus violent du monde
On meurt beaucoup par homicide en Amérique latine. Mais en fin d’année, la lecture des bilans bouscule les hiérarchies mondiales de la violence.
On meurt beaucoup par homicide en Amérique latine. Des morts en désordre numérique et géographique. Des morts sans raison, religieuse, politique ou idéologique. Des morts difficiles à mettre en spectacle médiatique. Des morts donc privées d’antenne, et d’images, en Europe et en Amérique du nord. Mais en fin d’année, la lecture des bilans récapitulant les crimes commis, du Mexique, au Paraguay, en passant par le Honduras, la Colombie et le Venezuela, bouscule les hiérarchies mondiales de la violence.
Les questions posées par cette réalité sont de deux ordres. Les premières concernent le phénomène. Pourquoi autant de morts violentes en Amérique latine? Les secondes portent sur l’information qui en est donnée. Comment comprendre le silence des grands medias occidentaux ? (A lire)