Deux Marocaines, porteuses de marchandises, sont mortes lundi 28 août dans une bousculade au poste-frontière entre le Maroc et l’enclave espagnole de Ceuta, a-t-on appris de sources concordantes.
Les deux femmes, âgées de 34 ans et 45 ans, ont été grièvement blessées après avoir été piétinées dans cette bousculade lundi matin au poste-frontière Tarajal 2, a indiqué à l’AFP Mohamed Benaïssa, le président l’Observatoire du Nord pour les droits de l’homme (ONDH), une ONG active dans le nord du Maroc. Elles ont été transportées à l’hôpital Hassan-II dans la ville voisine de Fnid’q, où elles ont succombé à leurs blessures, a ajouté cette source. […]
Toutes les victimes sont des « femmes-mulets », un terme employé pour désigner des Marocaines qui transportent des marchandises entre la ville marocaine de Fnid’q et l’enclave espagnole de Ceuta. Ces femmes, qui portent parfois sur leur dos jusqu’à 70 kilos de marchandises diverses pour une rémunération de 10 euros par passage, font plusieurs allers-retours dans la journée et sont « traitées comme du bétail », a dénoncé à l’AFP Karima Omar El Ayachi, une responsable locale de l’Association marocaine des droits de l’homme (AMDH). Plusieurs associations s’émeuvent régulièrement de leur sort, dénonçant leur situation « humiliante et dégradante ». (lire l’article)
Photo de Une : peinture murale, Casablanca, Maroc.